L'hydratation, si utile à la peau, si présente dans les argumentaires des produits cosmétiques, peut être favorisée par des actifs spécifiques et le choix est vaste. Lesquels choisir et pour faire quoi ? C'était le thème de l'intervention de Christine Lafforgue, de l'Unité de Dermopharmacologie et Cosmétologie de l'Université Paris Sud 11, aux XIIe JEST (Journées d'Échanges Scientifiques et Techniques) organisées par Cosmed le 12 octobre dernier à Montpellier.
L'hydratation naturelle de la peau, gage de sa bonne santé et de sa beauté, est un phénomène complexe : L'Observatoire des Cosmétiques l'a déjà souligné dans l'article
Voyage au cœur de l'hydratation
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Christine Lafforgue a d'abord rappelé l'importance de l'apport d'un soutien exogène de ce processus avec quelques faits et chiffres :
• le stratum corneum (les couches les plus superficielles de l'épiderme) contient environ 15 % d'eau, sa surface est plus sèche que les niveaux inférieurs, et il peut absorber jusqu'à 6 fois son poids en eau ;
• 1 cm2 de peau renferme plus de 600 000 cellules, et chacune d'entre elles a besoin d'eau ;
• les pertes insensibles en eau (PIE ou TEWL pour TransEpidermal Water Loss) contribuent continuellement à un assèchement cutané, qui peut être considérablement augmenté en cas de peau sèche ou d'exposition solaire ;
• la capacité de la peau à retenir son eau diminue avec l'âge ;
• l'état de surface d'une peau sèche se caractérise par un microrelief tourmenté, une forte rugosité, une desquamation irrégulière…
Quel type de formulation élaborer et quels actifs mettre en œuvre pour apporter une hydratation complémentaire à la peau, compenser ses pertes, améliorer son équilibre …
