HT :
TVA :
TTC :

La Paris Packaging Week édition 2025 !
lundi 15 février 2021Congrès

De l'importance de la qualification des matières premières cosmétiques

De l'importance de la qualification des matières premières cosmétiques

Cette matière première que vous vous apprêtez à intégrer dans la formule de votre prochain produit cosmétique, la connaissez-vous bien ? Avez-vous toutes les données nécessaires, avez-vous vous évalué précisément sa sécurité toxicologique ? Pour Sanjay Talreja, d’Intertek Inde, si la réponse est non (ou pas forcément), vous avez raté une étape importante et cela peut être lourd de conséquences. Lors du 5e Congrès sur la Réglementation et la Conformité des Cosmétiques organisé par l’ERPA (European Cosmetics Responsible Person Association - Association européenne des Personnes Responsables Cosmétiques), il est venu expliquer pourquoi une bonne qualification des matières premières est la première étape pour assurer la sécurité et la conformité des produits cosmétiques, et comment il faut l’effectuer.

Temps de lecture
~ 9 minutes

Le terme “cosmétique” couvre une très large gamme de produits, utilisés (et réglementés) partout dans le monde. Au-delà des définitions parfois légèrement différentes qui les décrivent, ces produits sont aussi des mélanges des matières premières d’origines très variées : végétale, synthétique, minéral, inorganique, etc.
Avant d’arriver dans les rayons des magasins, un produit cosmétique demande une longue et onéreuse phase de R&D, suivie d’obligations réglementaires souvent complexes à respecter.
Ces règles, le plus souvent précises et exigeantes, existent partout dans le monde et ont pour piliers principaux la sécurité et la conformité réglementaire.

La qualification d’une matière première englobe deux principaux aspects :
• l’analyse des données disponibles ou manquantes,
• l’évaluation de la sécurité de la matière première.
Sanjay Talreja la décrit comme un processus scientifique qu’il est sage d’initier au plus tôt, avant même l’étape de la pré-formulation du produit, de façon à réunir la documentation nécessaire pour assurer sa sécurité et sa conformité réglementaire.
“Le mantra, c’est : une matière première non-sûre et/ou non-conforme = un produit cosmétique non-sûr et/ou non-conforme = une non-autorisation ou une interdiction de mise sur le marché”, a-t-il souligné.

Il conseille donc que la qualification des matières premières soit une des toutes …

Ce contenu n'est disponible que pour les abonnésPREMIUM, PRO, STARTUP et TPE

Vous êtes déjà abonné(e) ?Identifiez-vous

Découvrir nos abonnements

CongrèsAutres articles