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lundi 22 juillet 2019Congrès

Ingrédients cosmétiques : comment innover malgré les contraintes

Adama Traoré

Limitations réglementaires ou imposées par le marché, exigences de sécurité et d’innocuité quand les outils manquent pour les évaluer… le cadre d’utilisation des matières premières cosmétiques est de plus en plus contraint. Comment alors développer l’innovation, ce driver majeur du secteur cosmétique ? Lors d’une journée de conférences organisée par la Cosmetic Valley le 20 juin 2019, Adama Traoré, évaluateur de la sécurité du groupe Johnson&Johnson, a rappelé les fondamentaux et donné quelques clés pour continuer à aller de l’avant.

Temps de lecture
~ 6 minutes

Un environnement contraignant

On ne compte plus les limitations et les interdictions qui viennent restreindre l’utilisation des matières premières cosmétiques. Adama Traoré a d’abord rappelé quelques-unes parmi les plus impactantes pour l’industrie cosmétique.

Les réglementations
Elles sont de plus en plus complexes, d’autant que certaines sont spécifiques à certains pays ou régions du monde. Or, pour un produit qui a vocation à être exporté, ce qui vaut ailleurs se traduit forcément ici.

L’arrêt des tests sur animaux
L’industrie s’y est maintenant habituée. Mais, même si l’expérience prouve que cela ne l’empêche pas de commercialiser ses produits, cette interdiction des expérimentations animales la prive souvent de données, notamment de sécurité, indispensables à la mise sur le marché.

Les restrictions de certains ingrédients
La problématique des conservateurs illustre particulièrement l’aspect critique de cette contrainte. Année après année, la liste des substances “possibles” se raccourcit. Or, lorsqu’on retire un conservateur, c’est toute une formulation qu’on fragilise et tout un travail à entreprendre pour continuer à assurer la sécurité du produit.
Et c’est loin d’être la seule catégorie d’ingrédients sous pression, des ONG d’abord, de la réglementation ensuite : c’est par exemple également le cas pour les filtres solaires ou les perturbateurs endocriniens…
“Depuis …

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