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mardi 14 mai 2019Actus

Eaux "végétales" : le nouveau pari écoresponsable de Seppic

Hydralixir de SEPPIC

L’eau est une composante incontournable dans la formulation d’une grande majorité de cosmétique… mais c’est aussi une ressource qui se fait rare et précieuse. Pour limiter son utilisation, et donc la préserver, Seppic a imaginé une collection d’eaux issues d’algues. Le fournisseur d’ingrédients a présenté ce nouveau produit à l’occasion de l’édition 2019 d’in-cosmetics.

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Selon le Centre d’Information sur l’Eau, “l’eau douce disponible est en quantité invariable alors que la population ne cesse d’augmenter et que la demande en eau est en pleine progression. Au cours du XXIe siècle, les ressources se dégraderont. Il y aura de moins en moins d’eau utilisable sans traitement par l’homme”.

Pour répondre à cette problématique, Seppic a cherché une alternative à l’utilisation d’eau douce dans les cosmétiques. “Nous utilisons beaucoup les algues bretonnes comme ressources principales de nos actifs. Nous nous sommes rendu compte, lors de la récupération des matières sèches de l’algue, que nous n’utilisons pas toute l’eau qu’elle contient (en moyenne entre 80 et 90 % ). C’était donc une occasion rêvée de développer une nouvelle gamme et d’inscrire notre entreprise dans une démarche toujours plus durable”, indique Nathalie Trouvé, chef de produit.

Hydralixir™ : les eaux éco-conçues

“Nous utilisons des algues bretonnes qui grandissent naturellement dans une eau pure contrôlée par l’organisme Ifremer et qui sont récoltées éthiquement. Nous n’avons donc aucun impact sur l’eau douce puisque les algues se servent de l’eau de mer pour grandir et pour s’épanouir”, explique Nathalie Trouvé. “Actuellement, nous nous servons de deux types d’algues : la Laminaria digitata, ainsi qu’un mélange de Chondrus crispus et de Gigartina stellata. Elles sont accessibles en récolte locale, raisonnée et durable. D’ailleurs, tous nos récoltants d’algues ont signé la charte éthique de récolte encadrée par le guide de bonnes pratiques InterBio Bretagne, afin de préserver ces ressources et de pas déstabiliser leur écosystème”.

Pour extraire l’eau, Seppic utilise “un process qui peu énergivore. Nous récoltons l’eau cellulaire de ces algues par évaporation douce. Elles est ensuite filtrée puis conservée afin de maintenir sa pureté et étendre la durée de vie du produit à trois ans”, détaille Nathalie Trouvé. À la question : les eaux d’algues ont-elles un bénéfice cosmétique pour la peau, la réponse est non. Elles n’ont pas d’impact sur la formulation, elles sont stables.
En revanche, elles apportent plus de naturalité au produit et sont certifiées Halal, Cosmos et Natrue.

La gamme Hydralixir™ ne peut pas remplacer à 100 % l’eau dans les cosmétiques (Seppic conseille de l’utiliser entre 10 à 50 % du volume de la formulation), mais permet d’en diminuer la présence. En valorisant l’eau d’algue, l’entreprise s’inscrit à la fois dans la valorisation de co-produits (up-cycling) et dans une démarche de conservation d’une ressource précieuse.

JS
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