Le 21 avril 2022, NielsenIQ, spécialiste de l’analyse du comportement des consommateurs, a dévoilé sa nouvelle étude dédiée au marché et aux produits d’hygiène-beauté. Un marché chahuté en grandes surfaces par le contexte (crise sanitaire, inflation), l’évolution des attentes (formes solides, moins d’emballages, cosmétiques bio, transparence des informations…) et des canaux alternatifs de consommation (e-commerce et circuits spécialisés, notamment).
“Le secteur de l’hygiène-beauté n’a pas bonne mine. Grosse fatigue ou simple évolution des priorités et habitudes d’achats des Français ? Même si son recul structurel n’est plus à démontrer, d’autres causes impactent ce marché qui pour, ‘se refaire une beauté’, est invité à se repenser et à innover pour regagner le cœur, et le porte-monnaie, des Français qui se tournent de plus en plus vers l’e-commerce, les bons plans, les produits bons pour moi et pour la planète”, introduit Nicolas Léger, directeur analytique chez NielsenIQ.
Voici ce qu’il faut retenir de la dernière analyse NielsenIQ dédiée au secteur hygiène-beauté.
Un chiffre d’affaires en baisse de -4,9 % en 2021 vs 2020
Le recul structurel du secteur (-12 % depuis 2013) s’est poursuivi (hors masques et premiers soins) à l’occasion de la crise sanitaire Covid-19, malgré les bonnes tendances de la grande distribution en général (-1,5 % entre 2019 et 2021). Les conséquences de cette crise peuvent être durables puisque, par exemple, les télétravailleurs ont réduit deux fois plus leurs achats en matière d’hygiène beauté que la moyenne des Français et certains produits contribuent particulièrement aux pertes du secteur tels que les déodorants (-55 M€), les produits coiffants (-32 M€) …