L’association Cosmébio fédère plusieurs centaines de membres, acteurs de la filière cosmétique (fournisseurs d’ingrédients, laboratoires cosmétiques, fabricants à façon, distributeurs) dans le but de promouvoir la cosmétique biologique et écologique.
Sa première charte avait été rédigée en 2002. Après presque 10 ans de fonctionnement, et dans un secteur en constante mutation, une réévaluation des critères était nécessaire, explique Samuel Gabory, pour rééquilibrer ses valeurs fondamentales.

Trois grands chapitres

Samuel Gabory rappelle ainsi que l’action de l’association est fondée sur trois thèmes fédérateurs :
• la partie sociale qui prend en compte les hommes, l’éthique et la responsabilité sociale,
• la partie technique, basée sur une démarche scientifique pour une cosmétique écologique et biologique encadrée et contrôlée,
• la partie biologique qui concerne le respect de la nature et le soutien à l’agriculture biologique.

Auparavant, la partie technique était prépondérante. Les adhérents de Cosmébio se devaient donc principalement d’élaborer des produits cosmétiques répondant aux critères d’un cahier des charges, qu’il émane d’Ecocert, de Qualité France ou de COSMOS-Standard.
Le but de la nouvelle charte est de rééquilibrer l’importance des trois thèmes fédérateurs, pour donner toute leur importance aux domaines de l’éthique et du biologique.
À la clé, huit engagements codifiés …