HT :
TVA :
TTC :

La Paris Packaging Week édition 2025 !
samedi 3 octobre 2009Publications

La beauté, bonne pour la santé ?

© L'Observatoire des Cosmétiques

Prendre soin de sa peau, se maquiller, se coiffer… des gestes peut-être pas aussi futiles qu'on pourrait l'imaginer. On connaît de mieux en mieux en effet les relations très étroites entre la peau et le système nerveux, entre la santé de l'épiderme et l'équilibre psychique. Avec une conséquence logique : les cosmétiques contribuent à améliorer l'état de santé d'un malade, comme à préserver celui d'un bien portant. En témoigne la Thèse pour le Diplôme d'État de Docteur en pharmacie, de Melle Manon Mathieu (Université de Nantes - Faculté de Pharmacie) dont s'inspire cet article.

Temps de lecture
~ 5 minutes

4 octobre 2009
L'Organisation Mondiale de la Santé ne définit plus la santé comme l'absence de maladie, mais comme "un état complet de bien-être physique, psychologique et social". Une évolution qui souligne bien à quel point ces différents facteurs (qu'on peut regrouper sous le terme de « qualité de vie ») sont complémentaires et interdépendants.

À peau malade, esprit souffrant… et réciproquement !

Dans cette prise en compte globale de l'état de santé, la peau joue un rôle primordial. C'est d'abord l'organe le plus lourd (4 kg en moyenne) et le plus étendu de notre organisme, constituant une barrière naturelle qui le protège des agressions extérieures, tout en assurant les fonctions d'échange avec le monde qui nous entoure (perception sensorielle, thermorégulation, échanges métaboliques, image de soi renvoyée aux autres…).

Elle est également reliée de façon très étroite au système nerveux avec lequel elle est confondue jusqu'à la deuxième semaine de la vie embryonnaire, restant ensuite l'organe dont l'innervation est la plus dense : on compte 12 nerfs par cm² de peau, et jusqu'aux couches les plus superficielles !

Et plusieurs études ont montré l'influence réciproque entre l'état de la peau et l'état de santé.

La maladie cutanée aggrave la détresse psychologique

On se doutait déjà …

Ce contenu n'est disponible que pour les abonnésPREMIUM, PRO, STARTUP et TPE

Vous êtes déjà abonné(e) ?Identifiez-vous

Découvrir nos abonnements

PublicationsAutres articles