Si l’on s’en tient à des études récentes, l’efficacité reste l’un des critères essentiels de l’appréciation des produits cosmétiques. Au-delà des caractères naturel, bio ou vegan, voire de la “Clean beauty”, sur lesquels tout le monde s’escrime, cette notion d’efficacité reste l’une des valeurs centrales. Bien souvent cette dimension des produits dépend pour une part importante de la nature de ce que l’on appelle les principes actifs qui sont ajoutés à la formulation. Je suis de ceux qui préfèrent utiliser le terme ingrédient fonctionnel, mais admettons…
Généralement, ces ingrédients sont assez bien documentés et leur efficacité, lorsqu’ils sont bien choisis, permet de générer des résultats positifs. Toutefois, les caractéristiques de ces ingrédients, en particulier leur solubilité, peut poser de nombreux problèmes au formulateur lors de la mise en œuvre.
Il existe une technologie qui permet de contourner ces difficultés et qui conduit à une mise en œuvre beaucoup plus simple. Cette technologie permet également d’améliorer l’efficacité intrinsèque de ces ingrédients. Je veux parler de la technologie des liposomes.
Cette technologie a été développé il y a maintenant près de 40 ans, au point qu’on a fini par oublier qu’elle existe, ou qu’elle est devenue d’une banalité telle qu’elle ne vaudrait pas la peine que l’on s’y intéresse. Quelle erreur…
Découlant de travaux très anciens sur les membranes cellulaires et sur des ingrédients un peu particuliers, les phospholipides (ceux que l’on trouve dans le jaune d’œuf), les liposomes ont commencé à focaliser l’intérêt à partir des années 60, après que Bangham les ai décrits pour la première fois.
Très vite, l’intérêt va se porter sur une caractéristique particulière de ces préparations : leur structure. En effet, il y a une analogie structurelle importante vis-à-vis des membranes cellulaires. …
