En 2021, la DGCCRF a contrôlé 336 opérateurs sur la thématique des allégations de type “Sans…” et “Avec…”. Avec 40 % d’anomalies relevées pour les “Sans…” et 33 % pour les “Avec…”, la DGCCRF déplore une hausse des infractions à la réglementation par rapport à 2020, et rappelle les règles.
“Ces constats démontrent en premier lieu que le cadre entourant les allégations sur les produits cosmétiques n’est pas encore maîtrisé par tous les professionnels”, constate la DGCCRF.
Et si certains opérateurs semblaient mieux informés qu’auparavant de l’encadrement des allégations “Sans…”, de nombreuses mentions fausses, trompeuses ou dénigrantes ont été constatées.
Des “Sans…” interdits ou trompeurs
Ainsi, les allégations “Sans parabènes”, “Sans phtalates”, “Sans perturbateurs endocriniens”, “Sans allergènes”, mais aussi “Zéro substance controversée” ou encore “Formulation clean” ont été relevées, bien que contraires à la règlementation.
Mais d’autres anomalies plus graves (pratiques trompeuses ou susceptibles de présenter un risque pour la santé des consommateurs) ont également été relevées :
• présence d’allergènes non étiquetés,
• présence d’éthanol dans un produit se revendiquant “Sans éthanol”,
• présence de substances odoriférantes dans des produits alléguant “Sans parfum”,
• allégation “Sans allergène majeur” susceptible d’induire le consommateur en erreur en suggérant qu’il existe des allergènes mineurs et majeurs,
• allégation “Sans allergène” suivie d’un astérisque renvoyant à “dans la composition parfumante”,
• allégations “Pas de cochonnerie inavouable”, “Composition sûre” et équivalentes…
Les anomalies les plus graves ont justifié des suites correctives sous la forme d’injonctions de mise en conformité, et la DGCCRF avertit que …