Ambiance un peu tendue, lors de la 13e édition du congrès réglementaire qui s'est tenu les 18 et 19 novembre à Chartres, au moment de l'intervention des autorités de contrôle françaises. Car suite à différents propos ou requêtes des congressistes, les représentantes de la DGCCRF et de l'ANSM ont commencé leur intervention par une petite mise au point.
"Ni ennemis, ni amis" : c'est ainsi qu'on pourrait résumer le message que la DGCCRF et de l'ANSM ont tenu à faire passer à l'industrie cosmétique en préambule de leurs présentations respectives. Et c'est Raphaëlle Bove, Chef du Bureau Santé et responsable des produits cosmétiques à la DGCCRF, qui a parlé au nom des deux autorités de contrôle.
"
Sans vouloir casser l'ambiance
", selon ses propres termes, l'intervenante a tout de même pris le temps de faire quelques rappels motivés par "
quelques questions et échanges
" intervenus dans le cadre du congrès.
Et voici les messages qu'elle a voulu faire passer à l'industrie cosmétique.
Nous sommes des autorités de contrôle, nous ne sommes pas des sociétés d'audit ou de conseil. Mais nous ne sommes pas obtus pour autant, et nos inspecteurs et enquêteurs ont à cœur que leurs contrôles soient le plus pédagogiques possible, y compris quand ils dressent des procès-verbaux, notamment avec le rappel de la réglementation.
Nous menons des contrôles en tant qu'autorités de surveillance du marché avant tout évidemment pour garantir la santé et la sécurité des consommateurs, mais aussi pour vous, industrie : la cosmétique n'est pas un secteur anodin d'un point de vue …