Comment s’est porté le marché de l’hygiène/beauté en 2019 ? Quels sont les segments qui ont connu une croissance ? Quels sont ceux qui ont chuté ? Anaïs Dupuy, Business development Manager chez Kantar, s’est attachée à répondre à ces questions à l’occasion d’une conférence organisée par le CEW, le 28 février à Paris.
Avant de commencer à disséquer le marché de la cosmétique, Anaïs Dupuy a tenu à rappeler la méthodologie de Kantar World Panel. Les données récoltées par le cabinet sont issues d’un panel de 35 000 individus, représentatifs de la population française.
Âgés de 15 et plus, ils déclarent en continu toutes leurs courses d’hygiène/beauté, quel que soit le circuit de distribution.
“Ce panel présente certains biais, notamment le fait que les achats réalisés durant les vacances ou effectués par des touristes ne sont pas enregistrés”, prévient Anaïs Dupuy.
Moins de soins
Kantar s’est appuyé sur un deuxième panel de 5000 personnes qui, pendant une semaine, a détaillé toutes ses occasions beauté (une occasion se rapporte à toutes les utilisations de produits de soins que l’on peut avoir, comme se mettre de la crème sur les mains).
“En 2015, nous étions à 49 occasions par semaine. En 2019, on passe à 45. En quatre ans, nous en avons perdu cinq. Si l’on multiplie cela par 52 semaines dans l’année et par le nombre d’habitants en France, on voit tout de suite l’impact que ce chiffre peut avoir sur nos marchés, en termes d’achats”, analyse Anaïs Dupuy.
Ce phénomène s’explique par une …