Plusieurs types de produits entrent dans la définition d'un cosmétique personnalisé. Lors du congrès de Chartres organisé par la Cosmetic Valley les 16 et 17 novembre 2016, Anne Dux, Directrice des Affaires Scientifiques et Règlementaires de la FEBEA, après avoir étudié le cas des produits fabriqués à la maison ou dans un atelier d'apprentissage, a évoqué le cas de ceux qui sont conditionnés, voire fabriqués directement sur les points de vente. Problématiques réglementaires et conseils pour y répondre au mieux étaient au menu de son intervention.
Suite de l'article Commercialiser un cosmétique personnalisé conforme à la réglementation (1/2)
Les produits conditionnés sur le point de vente
Autre catégorie de cosmétiques personnalisés qui peuvent poser quelques problèmes réglementaires : les produits fabriqués de façon industrielle mais conditionnés sur le point de vente. C'est typiquement le cas des fontaines à parfum, ou des produits que le consommateur peut venir "recharger" en magasin.
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Ces solutions ont bien sûr un avantage en termes de développement durable
", dit Anne Dux, "
puisqu'elles permettent de réutiliser les conditionnements, et c'est la raison pour laquelle elles vont très certainement encore plus se développer qu'elles ne le sont actuellement
".
Le statut du point de vente
Dans ce cas, le produit est fabriqué en usine, comme le produit unitaire original, mais conditionné dans une bonbonne ou un pack de taille assez volumineuse, et un point de remplissage est installé dans une boutique physique.
Impact réglementaire : du simple fait de la présence du point de remplissage, le point de vente est transformé en établissement de conditionnement. Et attention : qui dit établissement de conditionnement dit déclaration d'établissement à l'ANSM !
Les contraintes concernant la recharge
On parle ici soit du flacon vide …