Dans une fiche de conseils destinés au grand public, la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) dresse une liste des pièges tendus aux consommateurs par les allégations environnementales “trop vertes pour être vraies”. Une occasion de rappeler les règles et les sanctions, notamment au secteur cosmétique, dont les produits sont largement cités.
“Biologique, durable, recyclable, écoconçu… Les mentions environnementales se multiplient sur nos vêtements, cosmétiques ou produits ménagers”, introduit la DGCCRF.
Et après avoir rappelé ce qu’est l’écoblanchiment également connu sous le nom de greenwashing (une pratique visant à influencer les choix des consommateurs à l’aide d’allégations ou informations environnementales infondées, trompeuses ou disproportionnées), elle dresse la liste des “pièges” tendus par l’industrie.
Le piège de l’apparence
Il s’agit d’abuser ou d’induire en erreur le consommateur en donnant à un produit qui ne l’est pas, une apparence de produit respectueux de l’environnement.
La DGCCRF donne quelques exemples :
• l’emballage qui renvoie à la nature : paysages de montagne, emballage vert ou accompagné de feuilles ou d’arbres ;
• la mention de “recyclé” ou de “recyclable” qui peut laisser croire qu’elle concerne l’ensemble du produit, alors qu’elle ne concerne parfois que son emballage ou qu’une partie du produit ;
• l’utilisation d’un pictogramme ou symbole ressemblant à un label reconnu…
Le piège de la promesse excessive
Une qualité réelle, une particularité, un composant est mis en avant alors qu’il ne recouvre qu’une partie infime de l’impact environnemental du produit analysée sur l’ensemble de son cycle de vie. “C’est l’arbre qui cache le …
