Le développement durable est une notion aux multiples facettes, qui se traduit de façons très différentes pour les entreprises. La dernière édition du Sustainable Cosmetics Summit (Sommet des cosmétiques durables), qui s’est tenue début novembre 2017 à Paris, a été l’occasion de faire le point sur ce qu’est aujourd’hui la durabilité d’un point de vue cosmétique, et de montrer que ce n’est plus aujourd’hui un choix, mais que s’engager dans ce type de démarche est devenue une obligation.
Amarjit Sahota, le Président d’Ecovia Intelligence (ex-Organic Monitor), organisateur de l’événement, a introduit ces deux journées de conférences, en précisant ce que recouvre le concept de durabilité en cosmétique.
Il a d’abord rappelé la définition du développement durable, issue de la Commission mondiale sur l’environnement et le développement de l’Organisation des Nations unies en 1987 : “Le développement durable est un mode de développement qui répond aux besoins des générations présentes sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs”.
Classiquement, il est reconnu que ce développement durable est la conjonction de trois piliers : le social, l’environnemental et l’économique.
Les impacts environnementaux
Pour l’intervenant, la première traduction concrète de ce concept pour l’industrie cosmétique est la nécessité de réduire ses impacts environnementaux.
Il en a cité plusieurs aspects :
• un sourcing éthique des ingrédients,
• des méthodes de production biologiques et durables,
• des formulations basées sur la chimie verte,
• des packagings durables,
• une gestion économe de l’eau,
• une réduction de l’empreinte carbone,
• une meilleure gestion des déchets.
“Il est essentiel de commencer par la mesure de ses impacts environnementaux”, a souligné Amarjit Sahota, “vous ne pouvez pas …