Dans un communiqué rendu public le 7 janvier 2020, la FRC (Fédération romande des consommateurs) dénonce la “timidité” du Conseil fédéral suisse, et réclame, au nom des “risques sanitaires auxquels la population est exposée”, l’interdiction de trois ingrédients dans des produits cosmétiques ciblés : le phénoxyéthanol dans tout produit à appliquer sur le siège des moins de 3 ans, le dioxyde de titane dans les dentifrices, les baumes et les rouges à lèvres, et les huiles d’origine minérale dans les baumes et rouges à lèvres.
Forte des 64 000 téléchargements de son application destinée à permettre “à tout consommateur de connaître rapidement les substances indésirables qui entrent dans la composition des articles de soin et d’hygiène disponibles en Suisse”, la Fédération romande des consommateurs assure que de nombreux produits à risque pour la santé y sont vendus”.
Elle rappelle que six parlementaires romands se sont adressés au Conseil fédéral suisse pour lui demander les mesures qu’il comptait prendre pour diminuer les risques sanitaires auxquels la population est exposée. Réponse : le Conseil fédéral se range aux décisions prises au niveau européen.
Une réponse “bien trop timide” et “inacceptable” pour la Fédération des consommateurs, qui demande au Conseil fédéral de plutôt suivre l’exemple de “pays précurseurs, comme la France, qui n’hésitent pas à invoquer le principe de précaution pour interdire ou limiter certaines substances sur leur territoire”, et réclame l’interdiction de trois ingrédients cosmétiques dans les types de produits où ils comporteraient un danger pour la santé.
Le FRC rappelle que cette substance est reconnue comme toxique pour le sang et le foie. En France, l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé demande depuis 2012 son …