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lundi 17 juillet 2017Actualités

La peau très sensible du bébé existe : Mustela le prouve

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Aujourd’hui, la notion de peau très sensible chez l’adulte est connue, mais chez l’enfant, aucune étude ne l’a encore prouvée. Sur près de 700 000 publications dans la littérature scientifique concernant ce type d’épiderme, pas une seule ne se concentre sur la peau des bébés. Néanmoins, de plus en plus de parents consultent des dermatologues pour des problématiques cutanées bien précises. Mustela a dévoilé les résultats de sa dernière étude qui prouve l’existence de ce type d’épiderme chez le bébé et l’enfant.

Temps de lecture
~ 5 minutes

Gaelle Bellemere, responsable Innovation, science du vivant et communication du laboratoire Expanscience et Clarence de Belilovsky, dermatologue et membre du Cercle des Experts Mustela, ont présenté les résultats de l’étude.

Jusqu’alors, trois types d’épidermes étaient connus chez l’enfant, reconnaissables à l’œil nu par les parents.
La peau normale : caractérisée par son aspect lisse, doux et sa couleur homogène, elle nécessite néanmoins une hydratation quotidienne.
La peau sèche : détectable grâce à de légères desquamations. L’épiderme est un peu rêche et peut peler. Généralement, ces phénomènes se manifestent en hiver, ils sont dus à une déficience de la barrière lipidique.
La peau atopique : les squames sont très visibles à cause de l’extrême sécheresse de l’épiderme. On peut aussi trouver des plaques d’eczéma très rouges. Bien souvent, on ne trouve pas de facteurs déclenchants.
Néanmoins, Clarence de Belilovsky explique que cette classification canonique est bousculée par la caractérisation d’un nouveau type de peau, "que l’on reconnait sur plus en plus d’enfants. Dès lors, prouver son existence s’est imposé afin de soigner aux mieux les bébés qui en souffrent. Désormais, nous devons considérer qu’il existe quatre types d’épidermes différents", détaille-t-elle.

Conception de l’étude

Gaelle Bellemere, en partenariat avec le Professeur Misery, responsable du centre de dermatologie à Brest, ont initié une étude épidémiologique internationale. Le but ? Rechercher l’existence et la manifestation de cet épiderme. Le panel s’est étendu sur cinq pays et a regroupé près 8000 bébés et enfants avec la collaboration de 420 pédiatres. Les chercheurs ont souhaité mesurer la prévalence de la peau très sensible et également identifier les signes cliniques et les facteurs déclenchants.
Les parents ont parlé à la place des enfants. Il est important de comprendre que ce syndrome cutané est déclaratif, c'est à dire que c'est le sujet lui-même qui déclare qu'il a la peau sensible. Les médecins peuvent détecter des rougeurs, des sécheresses cutanées mais sans être vraiment sûrs qu'il y a derrière un syndrôme sensibilité. Tout le travail des chercheurs a reposé sur la nécessité a pouvoir démontrer que cette remontée des parents était sous-tendue par une réalité biologique au niveau de la peau. Pour se faire, ils ont dressé un questionnaire d'évaluation qui a été soumis à des parents auprès de leurs bébés grâce à des pédiatres, Par la suite, deux groupes ont été constitué : un composé de bébés à peau normale et l’autre à peau sensible".

À partir de cette constitution, l'architecture même de l'étude a reposé sur la comparaison de deux types de peaux différents. Gaelle Bellemere explique avoir "mesuré des signes cliniques visibles, comme la rougeur, ou la sécheresse cutanée mais on a également cherché à documenter les signes invisibles de picotements, de tiraillements qui démontrent que le bébé est inconfortable dans sa peau. Et enfin on a cherché à savoir si biologiquement cette peau sensible était différente de la peau normale parce que c'est ce qui est important pour pouvoir concevoir au mieux les produits qui vont aider ces épidermes".
La durée, l’intensité et la fréquence de ces signes ont été mesurés. L’équipe de chercheurs s’est rendue compte que les peaux sensibles manifestaient beaucoup plus souvent et de manière plus de façon plus longue ces désagréments épidermiques. 

La dernière phase de tests a été dédiée à mettre en exergue l’existence d’éléments déclencheurs dans le processus de d’hyper-sensibilité de l’épiderme. Gaelle Bellemere déclare "qu’il y a vraiment des raisons internes qui font que cette peau-là va réagir. On remarque que ces marqueurs d'inflammation cutanée sont plus élevés dans la peau sensible que dans la peau normale".

Peau très sensible : la reconnaître et la soigner

La peau très sensible de l’enfant est caractérisée par un seuil de tolérance abaissée et une réaction anormale à des agressions du quotidien ou stress extérieurs normalement bien tolérés. Ces facteurs provoquent des rougeurs, picotements et autres inconforts cutanés.
Clarence de Belilovsky indique que "les éléments déclencheurs peuvent être d’ordre climatique comme le vent, le froid ou la chaleur. Les causes chimiques sont également responsables de ces désagréments. En tête de liste on retrouve l’eau calcaire, la présence de détergent dans la lessive ou encore le contact de la barbe du père avec l’épiderme du bébé".

Comment en prendre soin
Clarence de Belilovsky précise qu’en "raison de la présence de facteurs déclenchants mécaniques, il est nécessaire d’appliquer des produits qui pénètrent facilement dans la peau, qui n'ont pas besoin d'être massés pendant des heures et qui se rincent bien. Les cosmétiques doivent être en parfaite affinité avec la peau. Cet épiderme délicat a besoin de soins garantissant une tolérance optimale afin de limiter ces inflammations neurogènes qui induisent la rougeur".

Fort de cette découverte, Mustela a développé une nouvelle gamme de produits dédiés aux épidermes très fragiles. Formulés à base de schizandra et de perséose d’avocat, ces cosmétiques sont sans parfum et offrent une haute tolérance aux bébés les plus exigeants.

JS

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