Lors des Aromadays, congrès dédié aux huiles essentielles organisé par Cosmed, Marie Orjubin, chargée de mission pour le consortium Huiles essentielles, a présenté un panorama très précis de la réglementation applicable aux huiles essentielles utilisées dans les produits cosmétiques. Interdictions, restrictions, spécifications… Avant de balayer les différentes recommandations ou codes d’autorégulation, elle a commencé par détailler les règles édictées par le Règlement Cosmétiques 1223/2009.
Il y a trois avantages principaux à utiliser des huiles essentielles en cosmétique, a rappelé d’abord Marie Orjubin :
• elles permettent, en tant qu’actifs ou de parfums, d’apporter plus de naturalité aux produits finis, ce qui va dans le sens des attentes des consommateurs,
• elles connaissent un regain d’intérêt dans le contexte épidémique actuel, l’aromathérapie étant un secteur toujours en croissance,
• elles sont dotées de propriétés et de bienfaits reconnus, faciles à mettre en œuvre dans une formule.
Pour autant, leur utilisation est aussi contrainte par la réglementation : certaines sont interdites en usage cosmétique, d’autres restreintes en raison de leur potentielle toxicité ou soumise à des conditions d’emploi très précises.
Le Règlement Cosmétiques 1223/2009 ne prévoit pas de dispositions spécifiques pour les plantes, extraits de plantes ou huiles essentielles : ce sont donc des ingrédients comme les autres et soumis aux mêmes exigences pour leur intégration dans les formules.
Identifier son huile essentielle
“Avant de développer un produit contenant une huile essentielle, il faut d’abord vérifier que son utilisation est bien autorisée,” a conseillé Marie Orjubin.
Le CosIng
L’inventaire européen des ingrédients cosmétiques, le CosIng, regroupe toutes les substances et ingrédients qui peuvent être utilisés. …