L’information a été révélée par France Info le 7 juillet 2023. L’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses) a transmis au gouvernement français une demande de restriction de l”Octocrylene dans les produits de protection solaire, charge à de dernier à la porter au niveau européen.
La demande de restriction transmise au gouvernement s’inscrit dans le cadre d’une évaluation en cours des effets de l’Octocrylene sur la santé humaine et sur l’environnement dans le cadre du Règlement REACH.
Elle est motivée par les risques d’ores et déjà identifiés pour l’environnement.
La radio française indique que l’Anses attend désormais que le gouvernement porte cette demande de restriction à Bruxelles, ce qu’il semble tarder à faire.
Le cabinet du ministère de la transition écologique a confirmé avoir reçu cette demande, et indiqué qu’il “portera la demande au niveau européen d’analyser toutes les options possibles, en vue de supprimer les risques liés à l’octocrylène. L’interdiction, soutenue par la France, sera dans ce cadre l’une des options étudiées”.
La réponse de la FEBEA
La Fédération des entreprises de la beauté n’a pas tardé à réagir à cette information. Dans un communiqué, elle a exposé ses trois arguments en défense de ce filtre UV :
• l’Octocrylene, comme tous les autres filtres solaires, est régulièrement contrôlé et réévalué par les autorités ; il n’y a donc aucune inquiétude à avoir pour son effet sur la santé ;
• s’agissant de l’impact éventuel de ce filtre solaire sur l’environnement marin, il n’existe …