Selon une enquête internationale menée par le BEUC (Organisation des consommateurs européens), les allégations environnementales sont mal perçues par les consommateurs qui n’arrivent pas à démêler les vrais engagements des entreprises du greenwashing. Le BEUC en appelle à l’Europe pour renforcer les règles.
L’enquête du BEUC a été menée en partenariat avec l’ICRT (International Consumer Reasearch & Testing) et 16 organisations nationales de consommateurs, dans 16 pays européens et non-européens. Dans chacun de ces pays (Australie, Autriche, Belgique, Canada, Danemark, Espagne, États-Unis, Hongrie, Italie, Norvège, Nouvelle Zélande, Pays-Bas, Portugal, Slovénie, Suède et Tchécoslovaquie), un échantillon de 1000 consommateurs représentatifs de la population a été interrogé.
Selon le BEUC, l’enquête montre que la plupart des consommateurs souhaitent agir pour réduire leur empreinte écologique et recherchent des informations fiables. Mais ils finissent par être frustrés par le torrent confus et sans fin d’étiquettes et d’allégations “vertes”.
Les résultats de l’enquête
Selon ses enseignements :
• près de la moitié des personnes interrogées (48 %) préfèrent acheter des produits portant un label environnemental plutôt que des produits qui n’en portent pas ;
• une personne interrogée sur trois (34 %) déclare avoir remarqué au moins une fois des pratiques d’écoblanchiment au cours des 12 derniers mois, et seules 3 % d’entre elles se disent capables de toujours distinguer les fausses allégations écologiques ;
• trois personnes interrogées sur quatre estiment que les allégations et labels écologiques ne devraient être autorisés que s’ils ont été préalablement approuvés …