Lors de la 6e Anti-Ageing Skin Care Conference s’est tenue à Londres les 5 et 6 juin 2018, le Dr Bianca McCarthy, de l’Université de Sydney en Australie, est venue présenter ses recherches sur les effets photoprotecteurs et antivieillissement cutané de la vitamine D et des composés qui lui sont semblables. Des travaux qui éclairent d’un jour nouveau les processus induisant les dommages de l’ADN liés aux UV, et ouvrent la voie à une génération de produits cosmétiques encore plus efficaces pour lutter contre le vieillissement prématuré et le risque de mélanome.
Notre peau a développé différentes stratégies pour se protéger contre les atteintes nocives des rayons UV, comme la pigmentation, l’épaississement de la couche cornée, l’activation des voies de réparation de l’ADN ou la production de composés de vitamine D.
“Ces processus sont en première ligne pour lutter contre les dommages induits à la peau par l’exposition solaire”, a précisé Bianca McCarthy.
Mais contre quoi exactement la peau se protège-t-elle ?
“On connaît plusieurs effets nocifs directs de la lumière solaire sur l’ADN”, a indiqué l’intervenante, “même si bien sûr, elle a aussi des effets positifs”.
Les effets nocifs sont principalement induits par les dimères cyclobutyliques de pyrimidine (CPD pour Cyclobutane Pyrimidine Dimer), des lésions moléculaires de l’ADN résultant des liaisons covalentes produites par l’absorption par la peau de l’énergie des UVB et UVA, pré-mutagènes et qui ont peuvent être responsables de la formation de cancer de la peau…. si celle-ci ne faisait rien pour s’en défendre !
Mais, exposée au soleil, elle s’organise, avec notamment la production dans les cellules épidermiques de 7-Déshydrocholestérol, converti ensuite en Cholécalciférol (vitamine D3), qui au travers de différentes réactions physiologiques, est transformé par le foie en 25-Hydroxyvitamine D3 …
