Il permet de limiter emballages et gaspillage, s’inscrit dans les réglementations environnementales en cours de développement, devient même une “pratique commerciale encouragée”… Le vrac est devenu plus que tendance et bientôt quasi obligatoire. La cosmétique doit s’y mettre plus largement qu’elle ne le fait aujourd’hui… ce qui ne va pas sans quelques adaptations et difficultés à surmonter. Lors des Rencontres Règlementaires organisées par Cosmed le 25 mars 2021, Lucia Pereira, Directrice des Affaires Juridiques de Réseau Vrac, est venue détailler comment la filière de la vente en vrac est en train de se structurer.
Réseau Vrac, l’association des professionnels de la filière vrac, a été créée il y a cinq ans avec plusieurs objectifs :
• sécuriser les pratiques des fournisseurs qui acceptent que leurs produits soient vendus en vrac, des commerçants qui veulent les distribuer et des consommateurs qui décident de les acheter,
• rendre le vrac accessible pour tous les produits (aujourd’hui, on trouve en vrac principalement des produits alimentaires, des cosmétiques et des détergents, alors que tous les produits de grande consommation peuvent être vendus de cette façon),
• rendre les produits en vrac disponibles dans tous les lieux d’achat, commerces physiques mais aussi en ligne,
• rendre le vrac pratique,
• générer un impact environnemental et social positif.
Réseau Vrac est une association “loi 1901” qui regroupe aujourd’hui plus de 1 800 professionnels de toute la chaîne de valeur du vrac : fabricants (dont une centaine de fabricants de produits cosmétiques), transformateurs, équipementiers (qui fabriquent les équipements de vente en vrac), prestataires de services, distributeurs (majoritairement magasins spécialisés “vrac” ou magasins bio, les enseignes de GMS n’étant pas aujourd’hui adhérents du réseau), porteurs de projets…
L’association est présente dans 14 pays : Belgique, Luxembourg, Italie, Islande, Suisse, Canada, Chine, …