Une étude menée par le réseau européen des laboratoires officiels de contrôle des cosmétiques (OCCL)* indique que certains produits cosmétiques vendus dans toute l’Europe contiennent toujours, en quantité excessive, des parfums pouvant provoquer des réactions allergiques. D’après les résultats de cette étude, 7,7 % des échantillons n’étaient pas conformes à la législation, en raison de déclarations lacunaires ou de fausses déclarations des composés parfumés allergènes présents, et 3,1 % des produits commercialisés comme “sans parfum” contenaient des composés parfumés.
Cette étude de surveillance du marché a été coordonnée par la Direction européenne de la qualité du médicament & soins de santé (EDQM) du Conseil de l’Europe dans le cadre de ses travaux de renforcement de la surveillance du marché en Europe.
Elle visait à évaluer la conformité des produits cosmétiques à la législation européenne en régissant l’innocuité, l’étiquetage et les allégations, a été menée de 2018 à 2020. Au total, 932 échantillons de cosmétiques, notamment des produits de soin de la peau, des cheveux ou des lèvres, ainsi que des déodorants et des parfums, ont fait l’objet d’analyses visant à déceler la présence de 24 composés parfumés allergènes. Quelque 544 de ces échantillons étaient issus de produits vendus comme “sans parfum”. Des échantillons ont été recueillis dans huit pays, à différents stades de la chaîne de distribution (fabricant, douanes, commerce de détail, Internet, etc.). La majorité de ces produits (85 %) avaient été fabriqués en Europe et, au total, 34 pays de production ont été identifiés.
Les problèmes les plus fréquemment associés aux fragrances allergènes mis en évidence dans cette étude étaient la présence de linalol, d’alcool benzylique et de limonène, qui doivent figurer sur l’étiquetage lorsqu’ils sont présents …