Pour être personnalisables et fabriqués à la demande, les cosmétiques sur mesure n'en sont pas moins des produits qui doivent répondre aux exigences de qualité assurées par les Bonnes Pratiques de Fabrication. Mais comment les mettre en œuvre sur un point de vente, dont la typologie est considérablement différente de celle d'une usine ? Lors des premières Rencontres de la Qualité Cosmétique, organisées par l'IFIS et la FEBEA, Laurent Bécaud, Directeur Qualité de Chanel, a livré les réflexions de l'industrie sur ce sujet.
Lors de cette intervention, Laurent Bécaud a présenté les résultats d'un groupe de travail établi au sein de la FEBEA et auquel ont participé des représentants de L'Oréal, Dior, Unilever et Chanel. Le challenge était de répondre à cette question : comment assurer, pour les produits qui sont en partie préparés sur un point de vente, le même niveau de qualité que s'ils avaient été fabriqués dans des locaux dédiés à la production ? Et le but de produire un texte en forme de lignes directrices.
Le champ d'application du texte
Le groupe de travail s'est intéressé aux produits réalisés à l'unité sur un point de vente, à la demande explicite d'un consommateur, et donc impossibles à préparer à l'avance.
Il a exclu de ses réflexions les produits cosmétiques réalisés en série (y compris sur les points de vente) car dans ce cas, c'est la norme ISO 22716 sur les BPF qui s'applique dans son entièreté.
Les différents cas de figure
Trois éventualités ont été distinguées, qui ont chacune des implications différentes en termes de Bonnes Pratiques.
1. Les produits cosmétiques divisés
Il s'agit de tout produit cosmétique simple ou de toute préparation stable préparée à l'avance par un établissement conforme à la …