À l’heure où la réduction et la recyclabilité des emballages ménagers, y compris cosmétiques, sont devenus des passages obligés, leur mise en œuvre n’en reste pas moins un challenge pour les entreprises. Entre exigences réglementaires et réalité des centres de tri, Marion Halby, Responsable des Affaires institutionnelles de Léko, et Nicolas Pont, Directeur Écoconception et Recyclage de Véolia, ont fait un point sur le sujet lors de la JEST 2002 organisée par Cosmed en septembre.
Léko est un éco-organisme qui s’inscrit dans une filière élargie des producteurs des emballages ménagers mise en place en 1992 sur le principe du pollueur payeur. Concrètement : à partir du moment où un emballage est mis sur le marché, le metteur sur le marché contribue financièrement à sa fin de vie (le coût de la collecte, le recyclage, la transformation), et ce de manière mutualisée, en payant une contribution à un éco-organisme, en charge ensuite d’organiser la filière et de redistribuer des soutiens financiers aux collectivités qui majoritairement, organisent la collecte et le recyclage.
Léko est agréé par l’État depuis 2017. Son fondateur, le groupe Reclay, est ainsi agréé cinq pays : Allemagne, France, Autriche, Slovaquie et Canada.
Aujourd’hui, 830 millions d’euros sont collectés annuellement par Léko au niveau de la filière, auprès de différents secteurs, dont celui de la cosmétique. Le verre représente 49 %, le plastique 23 %, les papiers-cartons 22 %… Les objectifs de recyclage sont fixés depuis dix ans à 75 %, et ne sont toujours pas atteints puisqu’ils n’ont été que de 72 % en 2021.
Léko a donc pour objectif de contribuer à atteindre l’objectif de 75 % d’emballages recyclés en France. Pour …