PAO, "e" métrologique, livre ouvert… Vous croyez tout savoir à propos de ces logos réglementaires que vous apposez quasi-systématiquement sur vos emballages cosmétiques. Et si vous vous trompiez ? Et si même, parfois, de ce fait, vous faisiez pire que mieux ? À l'occasion d'un Questions/Réponses sur le Règlement Cosmétiques durant le salon Beyond Beauty, Anne Dux, Directrice des affaires scientifiques et réglementaires de la FEBEA, a fait le point sur le sujet.
L'exercice est sympathique et pratique, et devient une tradition des événements cosmétiques (Congrès de Chartres, Salons cosmétiques…) : devant une salle comble, les expertes réglementaires de la FEBEA répondent à bâtons rompus aux questions des professionnels. Ce 11 septembre, au salon Beyond Beauty, Anne Dux et Catherine Bramaud se sont prêtées au jeu, et beaucoup de questions ont concerné l'utilisation et les conditions d'emploi des logos sur l'emballage cosmétique.
PAO / DLUO
Peut-on indiquer une PAO ET une DLUO ?
Le texte du Règlement prévoit explicitement l'une OU l'autre.
Pour rappel, la date de durabilité minimale (improprement désignée par DLUO) doit être indiquée sur les produits quand elle est inférieure à 30 mois. Elle n'est pas obligatoire pour les produits dont la durabilité minimale est supérieure, mais dans ce cas, l'emballage doit porter l'indication de la durée pendant laquelle le produit est sûr après son ouverture : la PAO, indiquée dans le "Pot ouvert".
Cependant, confirme Anne Dux, il n'est pas interdit d'indiquer les deux dates.
Cela ressort alors d'un choix de la personne responsable. En revanche, ni PAO ni DLUO ne sont à indiquer sur les produits qui ne peuvent pas être contaminés, comme les produits alcooliques ou les …