Avant que la crise du coronavirus ne démarre, la question environnementale faisait partie des sujets les plus importants pour les consommateurs. Qu’en est-il après six mois de cohabitation avec le Covid-19 ? Pour répondre à cette question, la FEBEA a demandé l’expertise du cabinet d’études Elabe et a présenté les résultats au cours de son Assemblée Générale, le 22 septembre 2020.
“En mars 2020, le confinement a percuté à peu près toutes nos certitudes et nos repères. Passé ce moment de sidération, qu’en restera-t-il ? Est-ce que tout va changer ?”, démarre Laurence Bedeau, directrice associée d’Elabe. “Il est un fait qui est un acquis, c’est qu’en février 2020, soit quelques jours avant le confinement, plus de 90 % des consommateurs étaient préoccupés par la situation environnementale et 93 % étaient persuadés qu’il était désormais urgent d’agir en faveur de la planète”.
Selon l’experte, les clivages et les stéréotypes liés à la défense de la nature n’existent plus, la peur écologique est universelle en France.
“Pendant des décennies, la question de l’état de la Terre, finalement, était réservée à quelques militants qui faisaient entendre leur voix, mais qui, pour autant, ne convainquaient pas une majorité. Encore une fois, en février 2020, les Français les plus modestes comme les plus aisés, les ruraux, les urbains, les jeunes, les anciens partageaient et exprimaient nettement une inquiétude forte sur cette question écologique”, reprend-elle.
Crise sanitaire et économique, quels impacts pour l’environnement ?
Bien que la préservation de la nature fasse partie des préoccupations majeures, va-t-elle rester aussi importante face aux autres enjeux ? …
