Certains produits cosmétiques sont “réservés aux professionnels”, particulièrement quand ils contiennent des substances faisant l’objet de restrictions ou en concentrations supérieures à celles autorisées dans les produits dits “grand public”. En 2022, la DGCCRF a enquêté pour vérifier que ce type de produit n’est pas en vente libre. Elle vient de publier les enseignements qu’elle en a retiré.
“C’est une réalité : de nombreux consommateurs ont pris l’habitude de s’approvisionner directement auprès de certaines enseignes spécialisées pour procéder personnellement à des soins plutôt que de recourir à une prestation en salon de coiffure, en onglerie ou en institut. Or, l’utilisation par des particuliers non formés de produits cosmétiques à usage professionnel peut présenter de multiples risques en fonction du produit concerné et des ingrédients présents”, introduit le communiqué de la DGCCRF.
La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes a mené 255 contrôles dans près de 110 établissements. Les investigations ont été réalisées sur Internet et dans des enseignes physiques, dont en priorité les magasins situés dans les centres commerciaux et en centre-ville où la fréquentation de consommateurs non professionnels est plus importante. Le ciblage a concerné à titre secondaire les salons de coiffure, salons de beauté, de manucure, etc. qu’il s’agisse d’enseignes nationales ou d’indépendants.
Le rappel des règles
“Si la réglementation ne prévoit pas de dispositions expresses interdisant la vente des produits à usage professionnel à des particuliers, il est de la responsabilité des opérateurs de prendre toutes les précautions nécessaires pour prévenir l’utilisation par le grand public de …