À l’occasion des 30 ans de la Cosmetic Valley, le pôle de compétitivité a réalisé avec le cabinet Asterès une cartographie de l’impact de la filière de la beauté sur l’économie française. Et les nouvelles sont bonnes puisqu’en dépit d’un climat inflationniste morose, l’industrie du soin continue de bien se porter.
“La France est le premier exportateur mondial de produit cosmétique (23 milliards d’euros), loin devant ses principaux challengers que sont les USA (15 milliards) et l’Allemagne (8,9 milliards), mais ne doit pas se reposer sur ses lauriers, car des concurrents asiatiques émergent comme la Corée du Sud (8,7 milliards) et enregistrent des taux de croissance record”, indique en préambule la Cosmetic Valley.
Principaux enseignements
La filière cosmétique est présente sur tout le territoire.
Cependant, on observe que la moitié nord de la France représente 78 % des exportations cosmétiques avec un total de 18,3 milliards d’euros (Régions Hauts-de-France, Ile-de-France, Centre-Val de Loire, Normandie, Grand-Est, Bretagne, Bourgogne-Franche-Comté, Pays de la Loire).
La moitié sud de la France enregistre 22 % des exportations cosmétiques avec 5,1 milliards d’euros (Régions Auvergne-Rhône-Alpes, Provence-Alpes-Côte d’Azur, Occitanie, Nouvelle-Aquitaine, Corse).
L’industrie de la beauté contribue aussi à l’emploi dans le pays. On ne dénombre pas moins de 226 000 postes répartis comme suit :
• 88 500 chez les marques,
• 27 500 chez les façonniers/sous-traitants,
• 37 500 chez les fournisseurs de packagings,
• 29 800 chez les fabricants de matières premières,
• 23 000 dans le commerce,
• 7800 dans les laboratoires de tests,
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