L’UEBT (Union pour le BioCommerce éthique) vient d’annoncer la publication de sa nouvelle charte. Elle définit les pratiques qui respectent les personnes et la biodiversité dans la manière dont les ingrédients issus de la biodiversité sont cultivés, collectés, étudiés, traités et commercialisés. Elle est utilisée par les entreprises et d’autres organisations pour promouvoir ces pratiques dans leurs activités et tout au long de leurs chaînes d’approvisionnement, jusqu’aux sites de culture ou de collecte sauvage.
La charte de l’UEBT s’applique aux ingrédients issus de la biodiversité, y compris les parties et les composés des plantes. Il s’agit par exemple des fleurs, des feuilles, des racines, des tiges, des fruits, des extraits, des cires, des colorants et des arômes. Les entreprises peuvent également travailler avec des microorganismes, des algues ou de la cire d’abeille.
La charte de l’UEBT est orientée vers les ingrédients de spécialité qui sont utilisés dans des volumes relativement faibles. Elle ne cible pas les produits de base comme le café, l’huile de palme ou le bois pour lesquels d’autres systèmes de normes existent.
La nouvelle charte clôt un processus de révision complet commencé il y a plusieurs mois, qui a impliqué un large éventail de parties prenantes de divers pays et secteurs. Grâce à deux consultations publiques, l’UEBT a recueilli plus de 300 commentaires d’environ 150 personnes et 80 organisations.
Les nouveautés de cette charte
• Des pratiques mieux définies et des orientations détaillées pour la conservation et l’utilisation durable de la biodiversité, avec un focus accru sur la régénération de la biodiversité.
• Une approche davantage axée sur les résultats, mettant l’accent sur le suivi des mesures prises, l’évaluation des résultats …