Retraiter pour ne pas jeter, valoriser les déchets pour économiser les ressources, exploiter le naturel sans appauvrir la planète : l’upcycling est plus que jamais dans l’air du temps. Comme beaucoup de fournisseurs d’ingrédients, Symrise s’est engagé dans cette recherche autour de la canneberge, ce qui lui a permis de mettre au point trois nouveaux actifs cosmétiques, que Justine Thuleau et Christophe de Jouvancourt ont présenté lors d’un webinaire le 6 août 2020.
C’est l’un des trois seuls fruits indigènes de l’Amérique du Nord (les deux autres étant la myrtille et le raisin Concord). Particulièrement bien adapté aux conditions climatiques froides et humides, il se récolte au Canada en automne, dans des bassins remplis d’eau provenant des glaciers ou de la fonte des neiges qui permettent aux fruits de flotter pour être plus facilement prélevés des plants. Un mode de récolte durable qui n’affecte pas les ressources naturelles en eau, d’autant que celle qui est utilisée est recyclée après la récolte.
Petite baie, grands effets
La canneberge est bien connue de l’industrie alimentaire pour ses bénéfices nutritionnels. La division “Nutrition” de Symrise l’exploite notamment pour l’alimentation humaine ou animale ainsi que pour les compléments alimentaires, ce qui génère des sous-produits dont le fournisseur d’ingrédients a évalué l’intérêt pour la cosmétique.
C’est ainsi qu’est né le projet “Cranberry 360°”, dans une approche d’upcycling globale, avec la volonté de valoriser toutes les composantes de la canneberge par la production d’autant d’extraits cosmétiques d’intérêt qu’elle peut offrir, sans entrer en compétition avec les applications alimentaires : une démarche on ne peut plus durable qui réduit la quantité de déchets, optimise les procédés de production pour éviter …
