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jeudi 29 mai 2014Actus

Des nanos dans les solaires bio ? Oui ! Mais… non ! Quoique…

© L'Observatoire des Cosmétiques

Des nanoparticules dans les produits cosmétiques bio ? Impossible, puisque leurs référentiels les interdisent ! Quelle surprise, alors, de voir, à l’aube de cet été 2014, des mentions [nano] dans les listes d’ingrédients de solaires bio ! Une erreur d’étiquetage ? Même pas. Explications.

Temps de lecture
~ 8 minutes

Petit rappel d’un grand principe : en cosmétique bio, pas de nano. C’est un des critères qui définit les cosmétiques naturels et biologiques, et c’est écrit noir sur blanc dans le référentiel Ecocert (page 18) :
“Ingrédient nanoparticulaire. Les ingrédients de ce type sont interdits par le présent référentiel. Les ingrédients issus de la catégorie minérale peuvent être concernés”.

Autre rappel. Les produits solaires bio utilisent, pour obtenir leurs facteurs de protection (anti-UVB et anti-UVA) des écrans minéraux, les dioxyde de titane et oxyde de zinc. Ce sont bien des “ingrédients issus de la catégorie minérale”, qui, donc, si l’on en croit ce référentiel, ne doivent pas être sous forme nanoparticulaire pour être autorisés.

Les choses sont claires. Mais ne sont pas si simples.
Car ces poudres minérales, efficacement protectrices, ont l’incommensurable défaut, si elles sont intégrées telles quelles dans les formules cosmétiques, de rendre les textures épaisses et fort peu sensorielles, en plus de former sur la peau, à l’application, un film blanc persistant des plus inesthétiques et dont les consommateurs ne veulent pas.
Pour les rendre plus acceptables, il faut les réduire finement, très, très finement… jusqu’à la taille de nanoparticules (moins de 100 nanomètres).

Tout le …

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