Dans une communication publiée le 15 décembre 2023, la DGCCRF (Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes) met en garde les consommateurs contre les risques de la mauvaise utilisation des huiles essentielles. Et en profite pour rappeler qu’elles peuvent rarement être considérées comme des produits cosmétiques…
“Attention”, avertit la DGCCRF en préambule de sa coomunation, “bien que d’origine naturelle, les huiles essentielless ne sont pas sans risque ! Ce sont des concentrés actifs qui peuvent s’avérer dangereux s’ils ne sont pas utilisés à bon escient”.
Et si le message s’adresse principalement aux consommateurs, les points réglementaires abordés ont aussi toute leur utilité pour les professionnels. Extraits choisis.
Les bases de la réglementation
La réglementation applicable
Les huiles essentielles ne doivent pas être présentées sans fonction déterminée. Il incombe au responsable de leur mise sur le marché d’informer les consommateurs sur le mode et les précautions d’emploi (Article L. 111-1 du Code de la consommation).
C’est donc la destination (cosmétique, alimentaire, etc.) mentionnée par le fabriquant qui détermine la réglementation applicable et par suite les exigences auxquelles le produit doit répondre.
Les HE classifiées
Si les huiles essentielles sont réputées naturelles, ayant des vertus tonifiantes, apaisantes etc, il s’agit en réalité de composés chimiques, hautement concentrés, qui peuvent se révéler nocifs si des précautions d’usage ne sont pas respectées. L’Union européenne classe certaines d’entre elles comme substances dangereuses (Règlement CLP 1272/2008) et exige, à ce titre, la présence de mentions claires destinées à informer le consommateur.
Les …
