Naturalité et durabilité sont devenus aujourd’hui des passages quasi obligés pour répondre à la demande croissante des consommateurs. Mais sourcer des matières premières durables relève souvent du parcours du combattant à l’issue incertaine. Lors d’un webinaire de in-cosmetics connect le 25 janvier 2021, Cecilie Oest-Jacobsen, de l’entreprise danoise Biosyntia, est venue présenter la technologie de la fermentation, qui permet la production d’actifs d’origine végétale efficaces et plus durables.
La durabilité est une demande qui s’affirme de plus en plus fortement chez les consommateurs. Une enquête menée aux États-Unis indique qu’ils estiment que les caractéristiques les plus importantes pour un soin de la peau sont :
• la naturalité : 42 %
• l’absence d’ingrédients chimiques : 27 %,
• le respect de l’environnement : 15 %,
• la qualité biologique : 10 %,
• l’absence d’OGM : 6 %.
Des chiffres qui sont équivalents pour les produits capillaires :
• naturalité : 44 %
• absence d’ingrédients chimiques : 26 %,
• respect de l’environnement : 20 %,
• qualité biologique : 7 %,
• absence d’OGM : 3 %.
Et ce sont les plus jeunes des consommateurs (la génération Z) qui se disent le plus prêts à payer davantage pour avoir des produits durables.
Les impacts environnementaux des actifs cosmétiques
Pour un fabricant de produits cosmétiques, la durabilité est un choix qui impacte toute la chaîne de valeur : elle concerne aussi bien le choix des ingrédients (sans microplastiques ou huile de palme, par exemple) que les processus de production, le packaging, le transport, le recyclage… et bien sûr, le sourcing des matières premières.
Du point de …