La grande majorité des études scientifiques menées sur les nanoparticules de dioxyde de titane, utilisées dans de nombreux produits cosmétiques et notamment les crèmes solaires, concluent que celles-ci restent en surface de l’épiderme et ne peuvent pas pénétrer la barrière cutanée. Une récente étude montre que la lumière naturelle du soleil favorise leur désagrégation et leur pénétration, ce qui peut avoir des conséquences sur les cellules épidermiques et la santé humaine.
Communiqué de la Bren School of Environmental Science & Management
Le nano-dioxyde de titane (TiO2) est le nanomatériau manufacturé qui est le plus souvent présent dans les produits de consommation, y compris les cosmétiques et les produits de protection solaire qui sont appliqués directement sur la peau.
Il a été montré que le TiO2 sous forme nano peut être toxique pour les cellules dans certaines conditions et beaucoup de recherches ont été menées pour évaluer si le nano-TiO2 pouvait traverser la barrière cutanée, et représenter ainsi un risque potentiel pour les cellules de l’épiderme.
La plupart de ces études ont montré que le nano-dioxyde de titane appliqué sur la peau ne pénètre pas la couche superficielle de l’épiderme. Cela s’explique par le fait que, quand les nanomatériaux sont présents dans des liquides, les petites particules ont tendance à s’agglomérer, formant des particules de taille plus importante, trop grosses pour passer au travers de la peau.
Cependant, une nouvelle étude, publiée par le laboratoire du Pr Arturo Keller, de la Bren School of Environmental Science & Management (Université de Californie), tend à prouver que l’exposition aux rayons du soleil peut provoquer la rupture des agrégats de nanomatériaux dans les liquides et …