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mardi 3 avril 2018Actus

L'effet de perturbation endocrinienne des parabènes n'est pas évident, selon le RIVM

Rapport du RIVM sur les parabènes

Le RIVM vient de publier les résultats de sa récente étude sur les parabènes. L’Institut national néerlandais pour la santé publique et l’Environnement a mené une recherche dans la littérature sur les effets de perturbation endocrinienne de trois des parabènes les plus utilisés (les methyl-, ethyl- et propylparaben) ainsi que sur l’exposition des consommateurs à ces trois substances.

Temps de lecture
~ 3 minutes

Sur la base des informations disponibles issues d’études menées sur les animaux, il n’est pas possible de tirer de conclusion sur les éventuels effets de perturbateurs endocriniens de ces trois substances sur les animaux ou sur l’Homme, indique le RIVM. L’exposition des consommateurs à chacun de ces parabènes apparaît inférieure au niveau auquel un effet sur la santé peut être attendu.

Cadre de l’étude

Les parabènes inhibent la croissance des champignons et des bactéries, et, de ce fait, sont ajoutés en tant que conservateurs dans une grande variété de produits de consommation, comme les cosmétiques, les denrées alimentaires et les médicaments.
Cependant, les parabènes sont suspectés d’agir en perturbateurs endocriniens. Les perturbateurs endocriniens étant des substances capables de perturber le système hormonal.

Les recherches en laboratoire montrent que leurs effets sont comparables à ceux des hormones sexuelles féminines, mais avec une incidence plus faibles. La présente évaluation du risque représenté par ces trois parabènes est basée sur les informations disponibles concernant les éventuels effets sur la santé de ces substances.

Sur la base d’une revue de la littérature, le RIVM a cherché à déterminer si les trois parabènes les plus couramment utilisés (methyl-, ethyl- et propylparaben) pouvaient être considérés comme des substances agissant en perturbateurs endocriniens. Mais les données disponibles issues des études menées sur les animaux décrites dans la littérature ne donnent pas suffisamment d’informations pour en tirer une telle conclusion, selon le RIVM.

Exposition des consommateurs

Cette étude a aussi évalué l’importance de l’exposition des consommateurs à chacun de ces parabènes, via les produits cosmétiques, les denrées alimentaires et les médicaments. Il s’avère que l’exposition apparaît plus faible que le niveau auquel un effet sur la santé peut être attendu. L’exposition au travers des produits cosmétiques semble être la contributrice la plus importante à l’exposition totale. La part de l’alimentation est faible, voire négligeable. Il y a très peu d’informations disponibles permettant d’estimer de façon pertinente l’exposition au travers des médicaments, mais cependant, pour des raisons de sécurité, le RIVM a pris pour base de ses hypothèses l’utilisation maximale.

Association de différentes substances

L’exposition potentielle à chacun de ces parabènes ne semble pas représenter un risque, mais en pratique, nous sommes exposés à une association de différentes substances. Il n’est pas encore évident de savoir si et comment l’exposition aux différents parabènes peut être associée dans l’évaluation du risque. Le RIVM recommande que des recherches complémentaires soient menées concernant les effets sur la santé et les mécanismes d’action de ces substances, ainsi que de procéder à une estimation de l’exposition plus pertinente.
On ne peut que souhaiter que cet appel soit entendu.

FP
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