La Commission d'audit environnemental de la Chambre des communes britannique, un comité multipartis, a appelé à l’interdiction des microbilles de plastique dans les produits cosmétiques. Les députés ont exprimé leur préférence pour une mesure au niveau européen, mais si elle n’était pas possible, notamment du fait du vote en faveur du Brexit, ils appellent le gouvernement à mettre en place une interdiction au niveau national.
Article actualisé le 06 septembre 2016
Selon la Commission d’audit environnemental, les entreprises cosmétiques doivent avoir l’interdiction d’utiliser des microbilles de plastique dans les produits comme les dentifrices et les exfoliants, car elles polluent les océans et les lacs et sont ingérées par la faune sauvage. Une telle interdiction dans les cosmétiques doit être imposée au niveau mondial aussitôt que possible, selon les députés britanniques.
La Commission a souligné que les petites billes de plastique utilisées les gels-douche et les gommages se retrouvent dans les glaces de la mer Arctique et au fond des océans. "C’est terrible, mais une assiette de six huîtres peut contenir jusqu’à 50 particules de plastique", a déclaré Mary Creagh, la présidente de la Commission.
Le gouvernement a affirmé qu’il étudierait l’interdiction des microbilles de plastique dans les cosmétiques si l’Union européenne ne prenait pas de mesure à leur encontre. Mais les députés veulent que les ministres adoptent une position plus ferme sur ce problème, car ils estiment que "la démarche volontaire des entreprises cosmétiques d’éliminer peu à peu les microbilles de plastique n’est pas satisfaisante" et qu’il est nécessaire d’avoir une interdiction totale légale.
"De nombreux fabricants ont déjà volontairement engagés des actions pour retirer les …
