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lundi 31 octobre 2011Actus

Les nanoparticules de dioxyde de titane dangereuses pour le cerveau

©CEA-L'Observatoire des Cosmétiques

Les nanoparticules de dioxyde de titane sont utilisées dans des produits de consommation divers comme des peintures, des revêtements autonettoyants, des médicaments ou des cosmétiques. On les retrouve notamment fréquemment dans les produits de protection solaire, mais aussi dans les dentifrices, les crèmes de soin pour le visage… Des chercheurs viennent de montrer qu’elles altèrent une barrière physiologique essentielle pour protéger le cerveau des substances toxiques. Une exposition répétée à ces nanos pourrait, selon ces chercheurs, entraîner une perturbation de certaines fonctions cérébrales.

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L’étude a été menée conjointement par des chercheurs du Commissariat à l’énergie atomique (CEA) et de l’université Joseph Fourier de Grenoble. Ses résultats ont été publiés le 24 octobre dans la revue Biomaterials.

Les chercheurs ont montré qu’une exposition in vitro aux nanoparticules de dioxyde de titane entraînait leur accumulation dans les cellules endothéliales cérébrales.
Elle est également responsable de la rupture de la barrière hémato-encéphalique, associée à une inflammation, et d’une diminution de l’activité de la P-glycoprotéine, une protéine essentielle à l’élimination des substances toxiques dans les organes vitaux comme le cerveaux.

Dans un communiqué publié le 26 octobre, le CEA rappelle qu’une étude faite chez le rat avait déjà montré que, suite à une instillation nasale, des nanoparticules de dioxyde de titane étaient détectées dans le cerveau, principalement dans l’hippocampe et le bulbe olfactif.

Les chercheurs se sont alors demandé comment ces nanoparticules pouvaient se retrouver dans le cerveau, normalement protégé des éléments toxiques par une structure particulière : la barrière hémato-encéphalique.
Pour répondre à cette question, des équipes du CEA et de l’UJF ont utilisé un modèle cellulaire in vitro qu’ils ont développé pour reproduire cette barrière protectrice. Le modèle développé par ces chercheurs reconstitue …

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