Des chercheurs de l’Université de Bath (Royaume Uni) mettent en cause les allégations selon lesquelles les nanoparticules, qu’elles soient présentes dans des crèmes pharmaceutiques ou cosmétiques, peuvent véhiculer les actifs pour les distribuer dans les couches profondes de la peau. Selon leur étude, même les plus petites des nanoparticules ne pénètrent pas la barrière cutanée et restent à la surface de l’épiderme. Des résultats contestés par l’AVICENN et les Amis de la Terre, qui relèvent “les conditions contestables dans lesquelles l’expérimentation a été menée”, ainsi que d’éventuels conflits d’intérêt.
Le communiqué publié par l’Université de Bath le 1er octobre, rappelle d’abord que les nanoparticules sont des particules minuscules, de taille inférieure à 1/1000e de l’épaisseur d’un cheveu. Elles sont utilisées dans les crèmes solaires et dans des crèmes cosmétiques ou pharmaceutiques.
Les chercheurs britanniques disent avoir découvert que même la plus petite des nanoparticules ne pénètre pas la surface de la peau.
Cette découverte, affirme le communiqué, a des implications pour les chercheurs de l’industrie pharmaceutique et cosmétique qui conçoivent des crèmes dont les nanoparticules sont supposées transporter les ingrédients actifs jusqu’aux couches profondes de la peau.
Mais, poursuit le texte, ces résultats vont aussi apaiser les craintes concernant la sécurité des nanoparticules comme celles utilisées dans les crèmes solaires, suspectées d’être absorbées par l’organisme.
Les chercheurs de Bath ont utilisé une technique appelée microscopie confocale à balayage laser pour observer si des billes de polystyrène fluorescentes, d’une taille allant de 20 à 200 nanomètres, étaient absorbées par la peau.
Ils ont constaté que même quand les échantillons de peau étaient partiellement lésés par abrasion des couches supérieures à l’aide d’un ruban adhésif, les nanoparticules ne pénétraient pas la barrière cutanée.
Selon le Pr Richard Guy (Département de Pharmacie …