Investie dans des campagnes anti-nucléaires, de protection des forêts et de l'environnement, et pour l'utilisation des énergies renouvelables, Friends of The Earth s'intéresse depuis quelques années au développement des nouvelles technologies. Depuis 2005, l'organisation a lancé un débat  sur les nanoparticules en réponse à l'avancement rapide de cette industrie encore peu réglementée.

Pour que l'utilisation de produits solaires soit un gage de protection pour la peau et la santé, elle vient de publier son guide 2009-2010 des crèmes solaires où sont répertoriées les marques de cosmétiques australiennes exemptes de nanoparticules. Et en y pointant aussi celles qui en utilisent dans leur formulation.

Sont passés au crible aussi pour la première fois, les cosmétiques non considérés comme des solaires mais incluant une protection anti-UV dans leurs formulations (crèmes hydratantes, soins anti-âge, fonds de teint minéraux, sticks lèvres).

Sur deux tableaux sont donc mentionnées les quatre catégories de produits suivants :
• sans nanoparticules et sans produits chimiques (est cité notamment Thalgo)
• sans nanoparticules (Nutrimetics…)
• utilisant potentiellement des nanoparticules (sont citées notamment : Avène, Chanel, Clarins, Clinique, Dove, Elizabeth Arden, Ella Baché, Estée Lauder, Givenchy, Guerlain, Inooxa, L'Occitane, Lancôme, La Prairie, MAC, Neutrogena, Nivea, Origins, Revlon, Sisley, Shiseido, Skinceuticals…)
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