En ce début juillet 2014, l'ANSM a publié son rapport d'activité pour l'année 2013. Si un point se confirme, c'est que les cosmétiques (classés dans les "autres produits", après les médicaments et les dispositifs médicaux, et avec les produits de tatouage), ne constituent pas la première priorité de l'Agence : à peine une dizaine de pages (sur 235 au total) leur sont consacrées. L'Observatoire des Cosmétiques les a lues pour vous.
Dans le panorama des faits marquants pour l'année 2013 (page 14), le mot "cosmétique" n'est cité qu'une seule fois, quand l'ANSM rappelle " l'installation du comité d’interface avec les représentants de l’industrie des produits à finalité cosmétique ", en mai 2013. Ce groupe de travail a été réuni deux fois depuis, sans qu'on n'ait noté de résultats très concrets…
La cosmétovigilance
En page 105, le rapport rappelle les principes de "
la surveillance des risques associés aux produits cosmétiques
".
En page 106, il est noté qu'"
en 2013, l’Agence a traité 157 signalements de cosmétovigilance (versus 193 en 2008, 232 en 2009, 219 en 2010, 187 en 2011 et 171 en 2012)
", sans plus de précisions.
3 points sont mis en exergue :
• le risque de réactions cutanées parfois sévères avec les tatouages éphémères noir au henné (juillet 2013),
• les échanges au niveau européen des déclarations des effets indésirables graves depuis juillet 2013 (mise en place des formulaires SUE),
• la mise en conformité des produits de blanchiment et d’éclaircissement dentaire avec la réglementation (juillet 2013).
Les inspections
La page 116 du rapport dresse un bilan du programme d’inspections pour 2013, réalisé en collaboration avec la …