Sigle désignant la Convention on International Trade in Endangered Species of Wild fauna and flora (Convention sur le Commerce International des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction).
Adoptée par 80 pays en 1973 et comptant aujourd’hui 175 signataires, la convention CITES a pour but de veiller à ce que le commerce international des spécimens d'animaux et de plantes sauvages ne menace pas la survie des espèces auxquelles ils appartiennent.
Ce texte fixe un cadre contraignant, chaque état signataire devant adopter une législation pour garantir son respect au niveau national.
La convention CITES protège ainsi 34 000 espèces, dont plus de 29 000 appartenant au règne végétal, notamment en subordonnant leur commerce international à la présentation en douanes de permis et certificats prouvant que leur prélèvement est licite, non préjudiciable à la biodiversité et compatible avec leur pérennité de l’espèce dont ils sont issus.
Pour chaque espèce concernée, animale ou végétale, elle concerne les spécimens entiers, une de leur partie ainsi que les produits obtenus à partir de la plante ou de l’animal, qu’il s’agisse d’une huile essentielle, d’un extrait de plante ou d’un produit cosmétique fini.
Parmi les ingrédients cosmétiques CITES :
• le musc (sécrété par les chevrotains porte-musc et les civettes)
• l’ambre gris (sécrété par le cachalot)
• le caviar (produit par les esturgeons)
• la cire de candelilla, obtenue de l’exploitation des Euphorbia (plante d’Amérique centrale)
• les orchidées (sauf hybrides reproduites artificiellement)
• le bois de rose
• toutes les espèces d’aloès, à l’exception de l’aloé vera…
Pour aller plus loin
• le
site Internet du secrétariat CITES