Déterminant dans l’acte d’achat (et encore plus de ré-achat), le parfum d’une crème, d’un gel douche, d’une huile… fidélise comme personne ! Qui sont ces "hommes de l’ombre" qui parfument nos cosmétiques ? Plongée dans un métier inconnu… et dans les secrets des marques qui soignent particulièrement leur identité olfactive.
Dans les métiers de la parfumerie, on distingue plusieurs professions : la Parfumerie Fine (ou alcoolique), le Cosmétique et Toiletries (création de fragrances pour les soins et les produits de toilette : gels douches, savons, shampooings, déodorants…), la Parfumerie d’ambiance, la Détergence (lessives) et les arômes alimentaires (tout ce qui est développé au niveau de l’industrie agro-alimentaire). Tout parfumeur, quelle que soit la spécialisation qu’il choisira
in fine
, apprend ces différents métiers au cours de son apprentissage.
Pour les gens de la profession, il existe en fait deux carrières vraiment différentes : parfumeur ou aromaticien (arômes alimentaires). Mais le parcours universitaire reste le même : après une licence (BAC + 3), les futurs parfumeurs intègrent une école comme l’ISIPCA (Institut Supérieur International du Parfum, de la Cosmétique et de l’Aromatique Alimentaire) à Versailles, deviennent assistants parfumeurs (sous le contrôle d’un senior), puis parfumeurs en titre (junior, puis senior). Ils peuvent aussi envisager une formation très complète (elle peut durer de 7 à 8 ans !) proposée par les grands groupes de l’industrie de la parfumerie et des arômes (Givaudan, Robertet, Mane, Symrise, IFF, Firmenich, Expressions Parfumées…) qui ont leurs propres écoles.
Un métier moins bien considéré ?
Technologie et …