La découverte récente de l'existence du microbiote peut profondément faire évoluer notre rapport au monde et à nous-mêmes, notre système de valeurs, les pratiques hospitalières et médicales, les recommandations nutritionnelles… Et ses implications peuvent également être majeures dans le secteur cosmétique : formulations, protocoles de soins et perspectives de nouveaux produits : quelques pistes de ce qui nous attend (peut-être ?) avec Marie-Alice Dibon et Maryelle Allemand.
Suite de Bactérie, mon amie… mon avenir cosmétique ? (1ère partie)
Le microbiote est essentiel pour notre santé, et notre équilibre cutané. Forcément, cet élément nouveau change l'angle d'approche de nombreuses problématiques cosmétiques.
Microbiote : le changement des paradigmes cosmétiques
Si l'optique devient sa préservation, et l'intention de protéger les bons germes en évitant les mauvais, cela pourrait d'abord éclairer d'un jour totalement nouveau le débat du "sans conservateur" dans le secteur cosmétique.
Voire remettre en cause certaines pratiques industrielles, quand les conservateurs servent davantage à protéger des contaminations durant le processus de fabrication que le produit durant son utilisation par le consommateur…
Et faire revoir aussi les listes des ingrédients à recommander et à éviter. Un exemple : le débat qui fait actuellement rage aux États-Unis et qui est également sous-jacent en Europe sur la question de savoir s'il faut continuer, ou non, à utiliser le Triclosan, pourrait être ainsi tranché d'un coup…
Et ce n'est pas fini.
L'application régulière de doses importantes d'alcool (antiseptique) par le biais des gels hydro-alcooliques pour les mains pourrait devenir encore plus controversée. Comme la recommandation de procéder à au moins un gommage hebdomadaire : "
l'homéostasie de la peau est profondément perturbée …