Comme chaque année, la première journée du congrès Parfums & Cosmétiques, qui s’est tenu à Chartres les 14 et 15 novembre 2018, s’est clôturée par l’intervention des autorités de contrôles. La DGCCRF représentée par Ambroise Pascal, chef du Bureau des produits et prestations de santé et services à la personne et Céline Nowak, rédactrice en charge des produits cosmétiques, a fait état des bilans de ses inspections des années 2017 et 2018.
Avant d’aborder les contrôles effectués par ses services, Ambroise Pascal a rappelé les missions de la DGCCRF. La direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes est rattachée au ministère de l’Économie. Elle a plusieurs objectifs.
La surveillance du marché
Elle s’exerce selon plusieurs critères.
Tout d’abord, elle se fonde sur les plaintes, signalements et alertes qui peuvent provenir de consommateurs, mais également de professionnels. “C’est notre responsabilité de prendre en compte tous les signaux, forts et faibles, qui nous parviennent”, a commenté Ambroise Pascal.
À cela s’ajoute des contrôles programmés répondant à une logique qualitative et de connaissances des évolutions du secteur, “comme les les CPMM (Contrôles de la première mise sur le marché) qui visent à approfondir l’ensemble des organisations et des structures qui permettent, in fine, d’avoir des produits conformes et de sécuriser les consommateurs. Nous opérons également une surveillance des cosmétiques vendus sur Internet. Chaque année, nous effectuons près de 12 000 contrôles dans le cadre de la vente en ligne”, a-t-il ajouté.
Ces différents contrôles sont l’occasion d’identifier des points particuliers de vigilance : la non-mise en œuvre de la réglementation et des mauvaises pratiques récurrentes.
Mettre fin …