La nouvelle règlementation cosmétique chinoise, le CSAR, a introduit nombre de nouvelles règles, notamment en termes de BPF (Bonnes Pratiques de Fabrication), de qualité et de sécurité des produits. Lors des 5e RQC (Rencontres de la Qualité Cosmétiques), organisées par l’IFIS et la FEBEA, Victoria Caldy, Directrice Business Development & Marketing de Cisema (société de consulting spécialisée dans les affaires réglementaires et qualité en Chine), a dressé le panorama complet des nouvelles exigences. Premier volet de son intervention avec la portée des BPF et la documentation du SMQ (Système de Management de la Qualité).
Entré en vigueur le 1ᵉʳ janvier 2021, le CSAR (Cosmetics Supervision & Administration Regulation - Réglementation sur l’administration et la supervision des cosmétiques) est le nouveau cadre réglementaire pour les produits cosmétiques en Chine, avec de nombreuses implications pour les systèmes Qualité cosmétique.
Les principes de la réglementation qui ont un impact sur la qualité cosmétique
“Le secteur des cosmétiques en Chine a toujours été très réglementé et il continue de l’être de plus en plus”, a introduit Victoria Caldy. “Les nouvelles règles qui s’appliquent aux systèmes Qualité concernent non seulement les produits nationaux mais aussi les produits importés et vont bien au-delà du seul CSAR”.
En décembre 2016, les normes techniques de sécurité cosmétiques (Cosmetics Safety and Technical Standard) ont été mises en place, avec des impacts sur les enregistrements et les dépôts des produits en termes de conformité.
En janvier 2017, les règles de fabrication et de distribution des cosmétiques (Cosmetics Manufacturing & Distribution Rules) ont été publiées pour la première fois. Elles ont été mises à jour depuis l’introduction du CSAR.
Le CSAR, a été promulgué en juin 2020 et est entré en vigueur le 1ᵉʳ janvier 2021. Le texte a en particulier introduit des exigences pour …
