Vous avez envie de proposer des coffrets à l'occasion de Noël (ou de la fête des Mères, des Pères…) ? Bonne idée, cela se vend si bien ! Mais attention, il ne suffit pas de mettre deux cosmétiques dans une boîte et de commercialiser simplement le tout. Les coffrets ont aussi une réglementation, pas toujours simple, et qui le devient encore moins quand on y ajoute des "objets-cadeaux". La FEBEA l'a rappelé à ses adhérents le 28 septembre lors d'une réunion joliment intitulée "Coffrets de Noël, allons de l'Avent !"… On y ajoute "tout en assurant ses arrières !".
L’enjeu des débats a été résumé dès le début de la réunion : la vente des coffrets ne représente pas moins de 5 % du chiffre d’affaires mondial de la vente de cosmétiques, qui se répartit en deux grandes périodes : en hiver pour Noël, et au printemps pour les fêtes des Mères et des Pères.
“Il est important que vos coffrets soient en conformité réglementaire”, a rappelé Anne Dux, Directrice des affaires scientifiques et réglementaires de la FEBEA, “les contrôles des fraudes sont toujours plus fréquents en période de Noël”.
Les coffrets, on ne le sait pas toujours, doivent ainsi observer plusieurs types d’obligations. Qui concernent le coffret lui-même, mais aussi chacun des objets qu’il contient, y compris non cosmétiques comme une bougie, un bijou ou un jouet… que ceux-ci viennent (par exemple) de Chine parce qu’ils n’y coûtent rien ne change rien au fait qu’ils doivent eux aussi offrir toutes les garanties exigées par les textes.
L’obligation de conformité
Elle est précisée par l’article L.212-1 du Code de la Consommation. Qui stipule que :
“Dès la première mise sur le marché, les produits doivent répondre aux prescriptions en vigueur relatives à :
• la sécurité et à la …
