Comme chaque année, en clôture du Congrès Parfums & Cosmétiques de la Cosmetic Valley qui s’est tenu en digital les 4 et 5 novembre 2020, l’équipe de la FEBEA au grand complet a répondu aux questions préparées par les congressistes durant les deux jours de conférences. Une séance où l’on a aussi beaucoup parlé allégations (Hypoallergénique, sans, Vegan…), étiquetage (aloé vera, dématérialisation des informations, traductions…), et statut des produits selon les dernières évolutions du Manuel Borderline.
Ont répondu aux questions des congressistes
• Françoise Audebert, Conseillère Scientifique et Réglementaire
• Catherine Bramaud, Conseillère Scientifique et Réglementaire
• Laure Menanteau, Conseillère Scientifique et Réglementaire
• Carlota Vicente, Chargée des Affaires Environnementales
• Xavier Gueant, Directeur juridique
• Hélène Orliac, Directrice des Affaires Économiques, Environnementales et Internationales
Question – Allégations – Haute tolérance
Quelles seraient pour vous les éléments probants pour valider l’allégation “Haute tolérance” ?
Réponse de Laure Menanteau
Globalement, on ne recommande pas l’allégation “Haute tolérance”, qui n’est en fait qu’une surenchère verbale de l’allégation “Hypoallergénique” ou “Bonne tolérance”. Pour le consommateur, aussi informé soit-il, ça ne permet pas forcément un choix éclairé en connaissance de cause. Par ailleurs, on vous rappelle que c’est à la demande de la DGCCRF que les critères d’évaluation de la peau sensible ont été ajoutés dans le code de l’ARPP. Donc, attention à ne pas créer d’autres incompréhensions qui pourraient être au final assez pénalisantes pour la profession.
Question – Allégations – Hypoallergénique
Quels tests peut-on faire pour soutenir les allégations “Hypoallergénique” ou “Peaux sensibles” ou “Peaux abîmées” ? Peut-on encore faire ces allégations ?
Réponse de Laure Menanteau
Il n’y a pas de test pour alléguer “Hypoallergénique”, mais il …