Lors de la 10e édition du Congrès Parfums & Cosmétiques – Enjeux règlementaires de la Cosmetic Valley, qui s'est tenue à Chartres les 28 et 29 novembre, on a beaucoup parlé de l'évaluation de la sécurité, des produits cosmétiques, des ingrédients et des substances, dans le cadre du nouveau Règlement. Avec un leitmotiv : mettons-nous y tous ensemble, mettons les moyens en commun, organisons les collaborations… nous arriverons peut-être ainsi à faire face à nos nouvelles obligations. Un ton nouveau, à l'approche de l'échéance de juillet 2013.
Anne Dux, Directrice des Affaires Scientifiques et Réglementaires de la FEBEA, qui a ouvert le congrès avec une présentation de la loi de renforcement de la sécurité sanitaire, et qui l'a clos avec, aux côtés de son équipe, un questions/réponses sur le nouveau Règlement Cosmétiques, l'a souligné d'entrée : c'était le dernier congrès réglementaire avant la mise en application de ce dit Règlement.
Oui, le compte à rebours a bel et bien commencé.
Et au vu du contenu de ces deux jours de conférences, comme du nombre de congressistes présents (480, un record), il semble bien qu'il entre dans une phase d'accélération croissante et que l'industrie cosmétique le perçoit bien comme tel.
L'évaluation de la sécurité au centre des préoccupations
Beaucoup de sujets concernant la mise en application du nouveau texte ont ainsi été évoqués : Guidelines de l'Annexe I pour l'évaluation de la sécurité, mise en œuvre de l'article 20 sur les allégations, approche TTC (threshold of toxicological concern - seuil de préoccupation toxicologique) pour l'évaluation de la sécurité, organisation de la cosmétovigilance à l'international, emballages cosmétiques et évaluation de la sécurité, nouvelles prérogatives de l'ANSM, évaluation de la sécurité des extraits naturels, nouvelles stratégies de conservation des cosmétiques, …
