Les Matinales de la Cosmétique, ces rendez-vous professionnels organisés chaque mois par Sylvain-Romain Cotte (SRC Consulting), abordaient lors de leur dernière session un thème qui mérite particulièrement l’attention : les relations entre cosmétiques et santé. "Réalité ou utopie ?", interrogeait l’intervenante, le Dr Christine Lafforgue, en introduction de son propos. Vraie réalité, et d’avenir qui plus est, affirmait-elle en conclusion. Compte-rendu.
Christine Lafforgue est bien connue du monde cosmétique. Elle dirige aujourd’hui l’Unité Dermopharmacologie & Cosmétologie de la Faculté de pharmacie de Châtenay-Malabry, où elle travaille sur la formulation cosmétique et sur son passage percutané dans le but, a-t-elle expliqué, "d’optimiser le produit cosmétique pour que les ingrédients arrivent au bon endroit, au bon moment et dans l’état où ils doivent être pour être performants" .
Son propos lors de cette 23e session des Matinales de la Cosmétique était construit autour d’une réflexion sur les relations qui s’instaurent entre les cosmétiques, la peau sur laquelle on les applique, les implications qui en résultent sur la santé. Vaste domaine, dont on ne connaît pas encore tous les tenants et aboutissants, mais déjà passionnant.
Bien sûr, le domaine d’action d’un produit cosmétique est d’abord la peau saine, celle qui est en bonne santé et ne souffre d’aucune maladie (comme peuvent l’être l’acné, le psoriasis, l’atopie…). Mais le Dr Christine Lafforgue a aussi montré que les cosmétiques peuvent être d’un grand secours, en accompagnement ou en prolongement des traitements médicaux, en cas de maladie de peau, ou même de pathologie lourde (comme le cancer ou la démence sénile). Ou encore qu’ils sont tout simplement …