Que seront nos cosmétiques de demain ? Quelle sera la structure de leurs formulations ? Quelles évolutions sont-ils amenés à connaître pour s’adapter aux besoins du marché, se plier aux contraintes réglementaires, répondre aux attentes des consommateurs ? C’était le thème de la 15e session des Matinales de la Cosmétique organisées par Sylvain-Romain Cotte (SRC Consulting), qui s’est tenue le 17 mars 2011 à Paris.
21 mars 2011
Si on considère les choses à leur commencement, un cosmétique, c’est d’abord un produit qu’il faut imaginer, puis concevoir… en quelque sorte une idée qui doit germer dans la tête d’un fabricant… mais surtout d’un formulateur. Car un cosmétique à ses débuts, c’est aussi une formule qu’il faut élaborer, en fonction de son but, bien sûr, et de l’efficacité qu’on en attend, mais aussi en fonction de sa
galénique
, et évidemment de son aptitude à plaire au consommateur et à être vendu.
Mais, comme l’a souligné Régine Frick, consultante et principale intervenante de cette session, une formule s’inscrit dans un cadre beaucoup plus vaste, fait de contraintes et d’éléments divers dont il faut tenir compte. Régine Frick n’en dénombre pas moins de six qui influent fortement sur une formulation.
La formulation sous contraintes
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La contrainte réglementaire
Les réglementations nationales et internationales se font de plus en plus précises et exigeantes, amenant à devoir réunir toujours davantage d’éléments techniques et de données de sécurité (notamment dans le "Dossier cosmétique" que chaque fabricant doit tenir à la disposition des autorités sanitaires) pour chaque produit mis sur le marché. Cette contrainte est particulièrement forte lors de la création …